10 août 2018 : AQUABOMBO : Photos reçues ce jeudi soir, 9 août.

Stanis nous a envoyé cinq photos et un court texto ce jeudi soir 9 août.

Voici le contenu du message :

« 8/08/18 à 09:27 – Bonsoir à tous,

Tout va toujours à merveille de notre côté. Les dernières news : des centaines de personnes présentes pour célébrer la messe dans l’église flambant neuve de Cibombo. Enfants et adultes ont chanté, dansé, salué notre venue. Une messe de trois heures de laquelle on ne sort pas indemne. Que de rencontres, d’émotions, de partage. Nous avons également été reçus par père Jacques de la paroisse de Cibombo et avons partagé sa délicieuse table. Le Foufou national y était évidemment roi, très apprécié par Jean-Michel. Le travail se poursuit à Cibombo, d’autres nouvelles très vite. »

Voilà.  Tout d’abord l’église de la Paroisse du « Verbe Divin » de Cibombo a été inaugurée par Mgr Bernard durant ce printemps, exactement le 8 avril. Voici un commentaire venant du site « Habari RDC » (Cliquez sur le lien pour voir tout l’article) : « La cérémonie d’inauguration de la paroisse catholique Verbe divin a été un moment de vive émotion. La population de ce site est constituée à 90% de refoulés du Katanga dont certains, aujourd’hui, sont devenus de grandes personnalités. C’est le cas, entre autres, de l’actuel vice-gouverneur de la province du Kasaï-Oriental, Jean-Pierre Mutanda. Il a, dans son allocution, loué l’engagement de l’Eglise catholique pour l’encadrement de cette population vulnérable. « J’ai vécu ici comme refoulé du Katanga. J’ai été pris en charge par l’Eglise et des hommes de bonne volonté. Sans eux, je ne serais jamais devenu ce que je suis aujourd’hui. Merci pour tout ce que toutes ces personnes ont fait pour moi », a déclaré le vice-gouverneur.

Le refoulement n’avait épargné aucun secteur. Même les religieux avaient été renvoyés du Katanga simplement parce qu’ils sont Kasaïens. Jean-Hilaire Ilunga, un des treize religieux chassés du grand séminaire de Lubumbashi est devenu prêtre à Mbujimayi. Son témoignage est émouvant : « Ce déplacement est très significatif pour moi et je suis venu ici en 1992 par le refoulement. J’étais séminariste à cette époque-là. J’ai partagé les conditions des refoulés ; j’ai vécu abandonné à mon triste sort et la Caritas est venue à notre rescousse. Personne ne pouvait croire qu’aujourd’hui on aurait une Eglise construite en ce lieu et qu’il y aurait une vie sur ce site jadis désert. Il faut être un homme d’espérance pour voir ces choses arriver. »

Notre chargé de Projet, l’Abbé Stanis Kanda a effectivement vécu le même drame dans le même lieu et il fut d’ailleurs le premier abbé « en charge de la nouvelle paroisse » des refoulés de Cibombo.

  Le Foufou national congolais est d’après Wikipédia : « Le foufou ou fufu est une pâte comestible, solide ou molle selon le goût du consommateur, … Au Congo, le foufou est souvent servi accompagné de viande ou de poisson, de légumes cuits, et de divers condiments africains ou occidentaux.  Cette pâte est réalisée à partir de farines bouillies et pilées. C’est un aliment de base pour de nombreuses populations d’Afrique équatoriale. Il est fabriquée à partir de manioc, de banane plantain ou d’igname et qui se mange avec une sauce en accompagnement. C’est un plat très affectionné dans toute l’Afrique surtout en Afrique de l’ouest. « .