C’est donc avec 53 minutes de retard que le vol SN359 vers Kinshasa (avec escale à Luanda en Angola) est parti de Bruxelles. Nous avons reçu un dernier message SMS à 9h40 ce matin où Stanis indiquait : « Finis les enregistrements et début d’embarquement. A très bientôt et amitiés.«
Le plan de vol prévoit une escale d’une heure à Luanda où leur avion (un Airbus A330-300) devrait arriver ce soir à 18h05 locale et ensuite arriver à Kinshasa vers 20h10. Voyez ci-dessous une photo à l’aéroport de Bruxelles.
C’est hier, lundi 30 juillet vers 11h30, que l’Abbé Stanis Kanda et l’échevin de la Commune de Dison Jean-Michel Delaval sont arrivés à Mbujimayi. Voici le texto reçu hier : « Enfin nous sommes arrivés à Mbujimayi 11h30 aujourd’hui. Bruxelles – Kinshasa facile, mais le départ vers Mbujimayi très épuisant. Complications énormes à … ». Ici, le texto s’arrête avec « * texte manquant * ». Nous avons renvoyé un SMS demandant la retransmission, mais jusqu’ici pas de réponse. Nous supposons qu’il y a eu des difficultés administratives pour embarquer dans l’avion de Mbujimayi, car il est de notoriété publique que ces vols internes sont « surbookés ». Espérons toutefois qu’il ne s’agît pas de difficultés d’ordre politique. Enfin, le principal est que nos deux hommes sont arrivés à pied d’oeuvre pour découvrir le camp de refoulés de Cibombo et le Centre de Développement d’IPAMEC.
Tout doucement la communication entre Cibombo et Dison est en train de s’établir : Nous avons enfin reçu via WhatsApp un petit rapport d’activités et quelques photos que nous vous montrons plus bas. Voici d’abord le texte intégral que nous avons reçu hier à 18h52 :
« Bonjour, voici les dernières nouvelles. L’échevin Delaval et moi-même sommes bien arrivés ce lundi matin après quelques petites aventures administratives, deux avions, et un peu de fatigue 🙂 – mais une volonté à toute épreuve – chez Sœur Odile à l’orphelinat des Sœurs Franciscaines de la ville de Mbujimayi. Ce mardi, nous avons rencontré les autorités du gouvernement provincial qui n’ont pas manqué de saluer le projet ipamec, la bienveillance de l’abbé et le dynamisme du comité sur le terrain. Nous sommes actuellement en route vers les autorités diocésaines. Le travail lié à l’eau, à l’artemisia, à la microfinance débute ce mercredi.«
Voici trois photos qui nous ont été envoyées. La première à gauche montre la réception au Gouvernorat Provincial. Nous pensons qu’il s’agît du Vice-Gouverneur de la Province du Kasaï-Oriental, Mr Jean-Pierre Mutanda Kabuya, lui aussi un refoulé du Katanga. La taille des Provinces en R.D.C. est telle que chacune est nantie d’un Gouverneur (l’équivalent de notre Premier Ministre) et d’une équipe de Ministres. Rappelons ici que Le Gouverneur de la Province, Mr Ngoy Kasanji, et l’ancienne Ministre de la Famille, Mme Suzy Mboy Lothape, sont déjà venus en visite au Centre de Développement IPAMEC de Cibombo.
La seconde photo montre la visite chez Mme Brigitte Kanzeu Kanyiki, Bourgmestre de la Commune de Bipemba où se situe le camp de refoulés de Cibombo. On y voit la remise du PC portable, prévu dans le projet AquaBombo pour aider l’administration locale à gérer l’avancée du projet et les relations avec Dison. Il est intéressant de noter que les flux financiers pour ce projet partent de la Commune de Dison vers un compte à double signature à Bipemba. Il faut la signature du trésorier local d’IPAMEC à Cibombo et celle de Mme la Bourgmestre pour retirer de l’argent pour ce projet. Au vu de la photo, il semble que notre échevin a déjà très chaud.…
La troisième photo montre Stanis et Mr l’échevin au sortir du Gouvernorat Provincial. Très vite, Mr l’échevin s’est délesté de sa cravate et de son veston, pourtant la météo en Belgique dans les semaines qui ont précédé son départ aurait dû lui servir d’entrainement… 🙂
Nous n’avons pas reçu de photo de la visite qu’ils ont effectuée auprès de Monseigneur Bernard, Evêque de Mbujimayi qui lui aussi était venu en visite au Centre de Développement d’IPAMEC.
Voici la communication et les photos que nous avons reçus hier soir via WhatsApp:
« Nous en sommes à notre jour 5 en République Démocratique du Congo. Plus les heures, les rencontres et le travail s’accélèrent et plus nous nous rendons compte de la nécessité d’un projet de coopération comme celui-ci. La réalité dépasse bien les mots et nous conforte dans nos investissements tant financiers que humains et ne peut que conforter nos généreux donateurs également ainsi que la commune de Dison et la FWB que nous remercions à nouveau.
Un petit résumé s’impose donc : nous sommes allés nous rendre compte sur le terrain du chemin parcouru par Ipamec, et le mot « chemin » n’est pas choisi au hasard puisque nous avons parcouru à pied le trajet (8km) des habitants de Cibombo pour rejoindre le premier point d’eau – non potable – du village (la rivière Nzaba). Premier point d’eau hors citerne d’eau IPAMEC, actuellement vide des suites de la saison sèche. Une marche qui avait pour objectif de nous plonger dans le quotidien des habitants qui attendent par ailleurs avec impatience la seconde citerne.
Aujourd’hui, nous avons applaudi la pluie, la remerciant de se poser sur cette bâche sauveuse de vie. Un très beau moment.
Par ailleurs, le comité Ipamec local nous a accueilli très chaleureusement en chansons à coups de slogans inspirants. On les remercie pour cela. Jean-Michel a également dispensé une formation sur le micro-crédit qui a généré de nombreuses questions et un enthousiasme incroyable. Il a un très bon contact avec la population.
Nous avons aussi été reçu par Monseigneur l’évêque de Mbujimayi, Emmanuel Bernard Kasanda, qui n’a pas manqué de saluer les liens de fraternité entre Cibombo et Dison et « accueille avec beaucoup de reconnaissance », je cite, ce projet.
La suites des aventures Dison/Cibombo dans quelques jours, une fois que les agendas le permettront.
Belle soirée 🙂 »
Voilà ! Qu’ajouter de plus à ce beau témoignage envoyé par Mr l’échevin DELAVAL et l’Abbé Stanis Kanda ?
Nous ajoutons ci-dessous les trois photos reçues. La première montre la réception chez Mgr Bernard, la deuxième montre l’échevin Delaval se faire expliquer le fonctionnement du puisard de la deuxième citerne. Derrière lui on peut voir le terrain où elle sera installée ; il a été recouvert d’une fine couche d’argile rouge afin de gommer toute aspérité. La troisième photo montre la chaleur de l’accueil de la population de Cibombo dans la grande salle de formation du Centre de Développement d’IPAMEC.
Visite à monsieur l’évêque Monseigneur MbujimayiL’accueil de Jean-Michel Delaval et Stanis Kanda dans la grande salle du Centre IPAMECEn visite au Centre IPAMEC : l’échevin Delaval se fait expliquer le fonctionnement du puisard de la seconde citerne qui est attendue avec impatience.
Voici la communication de Stanis que nous avons reçue hier soir via WhatsApp:
« JAMBO (bonjour) à tous : Quelques nouvelles en direct du Congo.
Petite révolution qui mènera – on prie pour cela – à une grande révolution, celle de l’introduction de la plante artémisia au centre IPAMEC. Nous avons – grâce à l’expertise de l’association Luebo sur l’Ourthe – pu nous procurer des graines de cette plante qui peut prévenir ou guérir le paludisme, véritable fléau.
Après un cours théorique, les participants au module de formation, ont pu prendre part à la réalisation de la première pépinière du genre. L’idée étant de réaliser une belle plantation Ipamec, d’en obtenir des graines dans les mois à venir, graines qui pourront alors intégrer les différents foyers de Cibombo. Un atelier cuisine a été dispensé également, un moment d’apprentissage et de convivialité.
La journée des enfants s’est aussi tenue, nous avons distribué bic et ballons (généreusement offerts par la Commission d’Animation du quartier d’Ottomont de Dison et Solidaris) et avons joué un agréable match de foot avec les enfants.
Concernant la citerne, quelques petits travaux d’aménagements ont été effectués en attendant la réception de celle-ci, comme la protection des bords pour éviter l’effondrement des terres.
Jean-Michel est toujours en vie 🙂 On en prend bien soin.
À très vite, Stanis. »
Pour tous ceux qui seraient intéressés de parfaire leurs connaissances concernant cette plante miracle, l’Artemisia ou Armoise en français, nous vous joignons trois pointeurs vers des sites intéressants. Sachez déjà que cette plante est utilisée par les Chinois depuis plus de 2000 ans pour prévenir la malaria.
Stanis nous a envoyé cinq photos ce dimanche soir 5 août.
La première montre les deux terrains réservés aux deux citernes souples. En rouge argile le terrain de la seconde citerne prêt à accueillir celle-ci dès qu’elle sera arrivée à bon port. Expédier et dédouaner deux tonnes de matériel vers la République Démocratique du Congo n’est pas une mince affaire. Sur la photo (que vous pouvez agrandir en cliquant dessus – et lire les annotations en plaçant le pointeur de la souris simplement dessus), on voit que l’équipe IPAMEC locale a dressé un contrefort en bois tout autour de la surface nivelée avec de l’argile pour éviter que celle-ci ne soit emportée par les pluies diluviennes de la saison des pluies qui commence théoriquement ce 15 août.
La seconde photo montre la première citerne, installée en août 2017, dont les 500 m³ ont été consommés durant la saison sèche (du 15 avril au 15 août). Les premières pluies qui se sont manifestées en ce début août ont déjà commencés à la remplir. Sa hauteur atteint 1,60 mètre lorsqu’elle contient 500 m³, comme sur la photo beaucoup plus bas sur cette page en date du 12 décembre 2017. Notez cependant que l’installation récolte 900 m³ d’eau sur la saison, mais 400 m³ sont consommés durant la saison des pluies parce que les habitants de Cibombo préfèrent venir s’approvisionner en eau au Centre IPAMEC car celle-ci est POTABILISEE.
Fonctionnement de l’installation de collecte de l’eau de pluie au Centre IPAMEC
Rappelons peut-être comment fonctionnent la récolte et le cheminement de l’eau au Centre IPAMEC de Cibombo. L’eau est récoltée des toits des différents bâtiments du Centre (surface totale de 483 m² apportant donc 725 m³ d’eau sur la saison des pluies), puis filtrée par des filtres en béton contenant des cailloux de granulométrie de plus en plus fine, et envoyée dans un réservoir en béton semi-enterré de 63 m³.
De ce réservoir en béton l’eau est pompée vers l’un des deux châteaux d’eau aériens métalliques de 5 m³, puis envoyée par simple gravitation vers une borne fontaine à 6 robinets où l’eau est vendue. Pendant que le château d’eau numéro 1 se vide, on remplit le château d’eau numéro 2 après avoir mis la dose exacte de pastilles de chlore nécessaire pour potabiliser 5 m³ d’eau. Ces pastilles se mélangent à l’eau par le brassage de l’eau réalisé au moment du remplissage du château d’eau. Lorsque le premier château d’eau est vide, on connecte le second à la borne fontaine et on inverse le processus. L’eau est ainsi distribuée sans discontinuité depuis 5 heures du matin jusqu’à 18 heures le soir, particulièrement depuis l’émergence de l’épidémie de Choléra qui frappe le Kasaï.
Les deux citernes souples peuvent stocker chacune 500 m³ d’eau qui seront utilisés durant la saison sèche. Les installations de ces deux citernes recueillent l’eau de pluie tombant sur toute la surface de ces deux citernes, surface rendue hermétique par une très grande bâche recouvrant le terrain de 600 m². L’eau de pluie ne peut donc s’écouler que vers les bords du terrain où un fossé rempli de fins cailloux filtre l’eau qui est alors pompée dans la citerne souple par une pompe immergée au fond d’un puisard placé au point bas du fossé. Lors de la saison sèche, on ouvre la vanne de vidange de la citerne souple et l’eau est conduite vers le réservoir en béton semi-enterré de 63 m³ pour le remplir.
Comme chaque terrain d’une citerne souple fait 20 mètres sur 30, l’on peut récolter de l’eau sur une surface de 600 m². La pluviométrie locale étant de 1,5 m d’eau par m², nos deux terrains produisent chacun 900 m³ d’eau par an soit un total pour le Centre IPAMEC de 900 m³ (citerne 1) + 900 m³ (citerne 2) + 725 m³ (toits des bâtiments) soit 2.525 m³ d’eau potable par an. Voyez ci-dessous la photo de droite montrant bien la bâche et le fossé rempli de cailloux
L’installation de la première citerne qui commence à se remplir avec les premières plus de ce début août. La hauteur de la citerne atteint 160 cm lorsqu’elle contient 500 m³.Le terrain de la seconde citerne nivellé avec une couche d’argile. A sa droite, la première citerne (en vert) vidée de ses 500 m³.
Sur la troisième photo, l’Abbé Stanis Kanda inspecte le réservoir en béton de 63 m³. L’équipe locale d’IPAMEC, avec son maître maçon Mardochet ici sur la photo, a profité de la saison sèche pour faire le « gros entretien » du réservoir. Celui-ci a donc été complètement recimenté à l’intérieur, a reçu une nouvelle peinture intérieure hydrofugée et l’ensemble extérieur du réservoir a été repeint pour le rendre moins sensible aux intempéries de la saison des pluies.
La photo de droite, ci-dessous, montre l’accueil extrêmement chaleureux de l’échevin Delaval et de l’abbé Stanis Kanda par les enfants de Cibombo. Il est de tradition au Centre IPAMEC de Cibombo d’accueillir les visiteurs par deux cérémonies : celle des enfants et celle des adultes. La cérémonie des adultes est plus académique avec discours, chants, repas, etc. Celle des enfants est plus festive avec danses, chants et saynètes diverses. Ils se déguisent souvent aussi… A cette occasion, l’échevin Delaval a remis aux enfants les bics (très précieux au Congo) et les ballonnets remis par la Commission d’Animation du Quartier d’Ottomont de Dison et par la mutualité Solidaris via l’échevin Gérard Liégeois. Merci à eux !
Stanis inspecte le réservoir en béton de 63 m³ qui vient d’être repeint et imperméabilisé durant la saison sèche.Les enfants accueillent l’échevin Jean-Michel Delaval et l’abbé Stanis Kanda.
Sur les deux dernières photos reçues, on voit l’équipe des dames préparant le repas de bienvenue. Vous pouvez, en agrandissant la deuxième photo, apercevoir Stanis (par l’odeur alléché…). Un des moyens d’alimenter la caisse du Centre de développement d’IPAMEC est de louer les installations et les paillottes du centre pour des activités de réunion d’entreprises ou de tout autre groupe organisé.
Le comité des dames de l’accueilLes mamans à la préparation du repas
Stanis nous a envoyé cinq photos et un court texto ce jeudi soir 9 août.
Voici le contenu du message :
« 8/08/18 à 09:27 – Bonsoir à tous,
Tout va toujours à merveille de notre côté. Les dernières news : des centaines de personnes présentes pour célébrer la messe dans l’église flambant neuve de Cibombo. Enfants et adultes ont chanté, dansé, salué notre venue. Une messe de trois heures de laquelle on ne sort pas indemne. Que de rencontres, d’émotions, de partage. Nous avons également été reçus par père Jacques de la paroisse de Cibombo et avons partagé sa délicieuse table. Le Foufou national y était évidemment roi, très apprécié par Jean-Michel. Le travail se poursuit à Cibombo, d’autres nouvelles très vite. »
Voilà. Tout d’abord l’église de la Paroisse du « Verbe Divin » de Cibombo a été inaugurée par Mgr Bernard durant ce printemps, exactement le 8 avril. Voici un commentaire venant du site « Habari RDC » (Cliquez sur le lien pour voir tout l’article) : « La cérémonie d’inauguration de la paroisse catholique Verbe divin a été un moment de vive émotion. La population de ce site est constituée à 90% de refoulés du Katanga dont certains, aujourd’hui, sont devenus de grandes personnalités. C’est le cas, entre autres, de l’actuel vice-gouverneur de la province du Kasaï-Oriental, Jean-Pierre Mutanda. Il a, dans son allocution, loué l’engagement de l’Eglise catholique pour l’encadrement de cette population vulnérable. « J’ai vécu ici comme refoulé du Katanga. J’ai été pris en charge par l’Eglise et des hommes de bonne volonté. Sans eux, je ne serais jamais devenu ce que je suis aujourd’hui. Merci pour tout ce que toutes ces personnes ont fait pour moi », a déclaré le vice-gouverneur.
Le refoulement n’avait épargné aucun secteur. Même les religieux avaient été renvoyés du Katanga simplement parce qu’ils sont Kasaïens. Jean-Hilaire Ilunga, un des treize religieux chassés du grand séminaire de Lubumbashi est devenu prêtre à Mbujimayi. Son témoignage est émouvant : « Ce déplacement est très significatif pour moi et je suis venu ici en 1992 par le refoulement. J’étais séminariste à cette époque-là. J’ai partagé les conditions des refoulés ; j’ai vécu abandonné à mon triste sort et la Caritas est venue à notre rescousse. Personne ne pouvait croire qu’aujourd’hui on aurait une Eglise construite en ce lieu et qu’il y aurait une vie sur ce site jadis désert. Il faut être un homme d’espérance pour voir ces choses arriver. »
Notre chargé de Projet, l’Abbé Stanis Kanda a effectivement vécu le même drame dans le même lieu et il fut d’ailleurs le premier abbé « en charge de la nouvelle paroisse » des refoulés de Cibombo.
Le Foufou national congolais est d’après Wikipédia : « Le foufou ou fufu est une pâte comestible, solide ou molle selon le goût du consommateur, … Au Congo, le foufou est souvent servi accompagné de viande ou de poisson, de légumes cuits, et de divers condiments africains ou occidentaux. Cette pâte est réalisée à partir de farines bouillies et pilées. C’est un aliment de base pour de nombreuses populations d’Afrique équatoriale. Il est fabriquée à partir de manioc, de banane plantain ou d’igname et qui se mange avec une sauce en accompagnement. C’est un plat très affectionné dans toute l’Afrique surtout en Afrique de l’ouest. « .
L’abbé Stanis Kanda célèbre la messe.La chorale des jeunesL’assemblée endimanchéeL’abbé Stanis Kanda et l’abbé Jacques Kabemgele entourent l’échevin Jean-Michel Delaval de la commune de Dison.L’abbé Stanis Kanda salue les nombreuses connaissances de Cibombo.
Le voyage commence à toucher à sa fin. Mais avant, un petit topo de ce qui a été réalisé ces jours-ci. La journée de remise des diplômes s’est tenue. Les « mamans » et les « papas » comme on dit ici ont reçu un certificat de participation aux diverses formations, une manière de les féliciter et de les inscrire dans un processus d’identification à Ipamec et ses valeurs de responsabilisation de la personne. Par ailleurs, on en a profité pour remettre 200 bidons d’eau – offerts par la Commission d’Ottomont – aux habitants qui ont suivi une formation sur l’eau. S’en est suivie une séance photo avec Jean-Michel et toute la bande, pour capturer ces moments précieux.
La pile de jerricans offerts par le Comité d’Animation du quartier d’Ottomont (Andrimont, Dison)L’abbé Stanis Kanda remet les diplômesL’assemblée durant la remise des diplômesLes diplômes de la formation sur l’eauL’abbé Stanis Kanda remet des jerricans pour le transport de l’eauL’impact d’IPAMEC auprès de la population de Cibombo est clairement visible sur cette photo.Jean-Michel Delaval remet des ballons de football à des enfants
Un petit message pour vous dire que la journée des enfants à Cibombo s’est déroulée à merveille. La salle Ipamec était comble. Dommage qu’on ne puisse pas pousser les murs, cela nous a évidemment laissé rêver à un agrandissement de celle-ci, qui sait.
Jean-Michel a distribué des ballons de foot offerts de sa poche aux petits ainsi que les bics de Solidaris et les ballons, dons de la Comission d’Ottomont. De nombreux sourires accrochés aux lèvres, inoubliables ! Les enfants ont joué un match de foot avec l’échevin qui a pris beaucoup de plaisir. Il est comme un poisson dans l’eau.
Nous sommes désormais arrivés à Kinshasa. Et travaillons à l’obtention de la licence d’importation, indispensable à l’acheminement de la citerne d’eau à Cibombo. Que de petites complications administratives, qui peuvent parfois agacer mais font le charme du pays.
Nous nous envolerons vers Bruxelles ce lundi, ce sera donc probablement les dernières nouvelles que vous aurez du sol congolais. Belle soirée
C’est normalement ce lundi soir à 20H15 locale (soit 21h15 en Belgique) que Mr l’échevin de Dison, Jean-Michel Delaval, et l’abbé Stanis Kanda vont prendre le vol « Brussels Airlines SN358 » à l’aéroport de Kinshasa N’Djili, vol direct vers Bruxelles où ils atterriront à 5H15 mardi matin 14 août.
Soyons respectueux de leur très courte nuit dans l’avion et évitons donc de les contacter par téléphone ce mardi. Dès que nous serons en possession de plus de nouvelles ou de photos, nous ne manquerons pas de mettre ce site à jour.