Journées du Patrimoine – Jardin de la Sauvenière (Huy)

Dans le cadre des Journées du Patrimoine des 9 et 10 septembre, l’ASBL
IPAMEC sera présente au jardin de la Sauvenière à Huy.

Ce lieu est un véritable havre de paix avec ses jardins, son verger, son potager et sa vue panoramique sur la ville et les alentours.

Au programme, un quizz pour les enfants à partir de 8 ans avec un petit cadeau pour leur participation.

Nous vous proposerons également des boissons et de la petite restauration (pistolets et gâteaux).
Adresse : Jardin de la Sauvenière, 2, chemin de la Sauvenière, 4 500 HUY
Contact : 0 478 / 65 20 75
Horaire : samedi et dimanche de 9h à 18h (10h à 18h pour l’animation)

Soirée musicale le 28 octobre 2023

Le 28 octobre prochain, la chorale « Choeur & Compagnie » organisera une soirée musicale au profit des « Amis de Cibombo ».

  • Jour et heure : 28 octobre 2023 à 20:00
  • Lieu : Eglise Saint-Fiacre4 820 DISON

Les prix sont fixés à 15 € par adulte, 13 € par adulte en prévente et la gratuité par enfant de moins de 10 ans.

Les inscriptions sont à réaliser auprès de :

  • Paul DUMBRUCH au 087 / 33 03 02 ou 0 477 / 38 48 81
  • Paiement par virement sur le compte BE10 0016 5005 7704.
  • En communication, indiquer le nombre de personnes et le nom de réservation, qui doit être identique à celui donné lors de l’inscription par téléphone.

Voici un historique du groupe « Choeur & Compagnie », qui assurera la soirée.

5 décembre 2017 – La citerne se remplit : La voici à 80 cm de hauteur, soit 250 m³

La saison des pluies a commencé le 15 août et se poursuivra jusqu’au 15 avril 2018. Après 3 mois  de pluie, la citerne est à moitié remplie.  En effet, la capacité maximum de 500 m³ est atteinte pour une hauteur de 160 cm.  Nous en sommes donc aujourd’hui à 250 m³ (en fait la photo est datée du 24 novembre). 

Rappelons ici le principe de cette installation unique au monde. L’eau de pluie tombe sur toute la surface du terrain sur lequel la citerne a été posée (495 m²). Ce terrain a été rendu hermétique à l’eau grâce à une grande bâche couvrant tout le terrain mais aussi le fossé creusé tout autour de ce terrain. L’eau ne peut donc que ruisseler par  dessus la citerne vers le fossé qui conduit l’eau vers un point bas où se trouve une pompe immergée dans un puisard qui repousse l’eau dans la citerne souple. Cette eau a été particulièrement bien filtrée par les 35 m³ de gravillons (gros et petits) qui remplissent le fossé. Lors de la saison sèche, les 500 m³ stockés dans la citerne souple seront progressivement libérés pour rejoindre notre citerne en béton enterrée de 63 m³ d’où l’eau sera pompée vers deux châteaux d’eau aériens de 5 m³ ou l’eau est potabilisée grâce à l’adjonction de pastilles de chlore.

Ce gros coussin qui se gonfle de jour en jour est devenu l’attraction de Cibombo et des alentours : on vient voir cette installation unique et même le gouvernement provincial a envoyé son vice gouverneur et des ministres. D’aucuns pensent que l’eau provient d’un pompage dans la nappe phréatique en dessous de la citerne, mais non car celle-ci est située à plus de 200 mètres de profondeur et des forages réalisés, il y a une dizaine d’années, par la Coopération Technique Belge  ont échoué à trouver de l’eau, et les forages ont été abandonnés.

12 décembre 2017 – La citerne continue à se remplir : La voici à 120 cm de hauteur, soit 375 m³

Voici les trois dernières photos reçues et datées du 8 décembre : La citerne atteint 120 cm de hauteur en moyenne et contient donc 375 m³ (Son maximum de 500 m³ est atteint pour 160  cm de hauteur).  Notre citerne continue de faire sensation là-bas sur place où le tout Cibombo se déplace pour constater la progression du remplissage de la citerne. Beaucoup de personnes n’arrivent pas à comprendre qu’elle n’est remplie que de l’eau de pluie qui tombe sur la surface de la citerne et de son terrain.  D’aucuns pensent qu’il y a un subterfuge, mais non, c’était le but recherché : trouver de l’eau et la stocker.  Le climat équatorial de Mbujimayi nous y aide grandement, puisque la pluviométrie moyenne des 8 mois de la saison des pluies s’élève à 1500 mm d’eau par m².  Voici la photo reçue ce jour datée donc du 8 décembre.

Rappelons ici que le gros avantage des citernes souples est que l’eau est à l’abri de l’air (pas de moustique), de la lumière et des rayons Ultra-Violets (absence de moisissures ou d’algues) et donc à l’abri de toute contamination via l’air, les poussières ou les feuilles mortes. De même, l’eau est à l’abri de contaminations par les déjections des oiseaux ou des petits animaux. L’eau est ainsi plus facilement potabilisée par adjonction de chlore au moment où elle sera utilisée dans nos deux châteaux d’eau aériens.

28 octobre 2017 – La citerne est enfin installée et opérationnelle à Cibombo !

Durant sa visite du 01 août au 01 septembre 2017, l’Abbé Stanis Kanda a pris en charge la coordination des travaux d’installation de la Citerne souple arrivée péniblement à IPAMEC Cibombo le 26 octobre 2016 en pleine saison des pluies.  Impossible dès lors de procéder à l’installation durant la saison des pluies puisqu’il fallait niveler le terrain, creuser un fossé de 50 cm de large et d’une profondeur moyenne de 75 cm sur tout le pourtour du terrain.  L’Abbé Stanis a réussi la gageure de mener à bien les travaux nécessaires en un mois de temps, bien sûr aidé par une équipe de solides jeunes gens du village et du comité IPAMEC local. 

Voici, résumée, la liste des travaux qui ont dû être menés à bien sous la supervision de l’Abbé Stanis :

  1. Débroussailler le terrain de 20 mètres sur 30 mètres et enlever les restes d’une vieille bâtisse en ruine.
  2. Clôturer le terrain sur tout son pourtour.
  3. Etendre une couche d’argile meuble sur toute la surface afin de rendre le sol sans aspérités.
  4. Niveller ce terrain de sorte que la citerne souple ne « roule » pas vers un point bas sous le poids de l’eau.
  5. Creuser un fossé de 50 cm de large sur toute le pourtour du terrain, profond de 50 cm en son point haut et en pente de 1 cm par mètre jusqu’à son point bas de 1 mètre de profondeur.  Ce fossé va servir a recueillir et filtrer l’eau de pluie qui tombe sur toute la surface du terrain.
  6. Etendre un géotextile protecteur sur toute la surface du terrain, fossé compris.
  7. Etendre un « liner » (c-à-d.une épaisse bâche d’imperméabilisation du sol) sur toute la surface du terrain et dans le fossé.  Le terrain et le fossé devienne ainsi imperméable à l’eau.
  8. Déployer la citerne souple sur la bâche d’imperméabilisation du sol.
  9. Installer dans le point bas du fossé un puisard abritant la pompe électrique (alimentée par les panneaux solaires du Centre IPAMEC). Ce puisard est en fait un tonneau en plastique de 200 litres, percé d’une multitude de petits trous et entouré d’un film de type « Moustiquaire » empêchant ainsi les plus fines particules en suspension dans l’eau d’être envoyées dans la citerne.
  10. Creuser une tranchée pour enfuir la conduite de trop-plein du puisard vers le puits perdu contruit en ce début d’année.
  11. Creuser une tranchée pour enfuir la conduite de trop-plein de la citerne en béton vers le nouveau puits perdu.
  12. Construire une chambre de visite où raccorder le tuyau souple de vidange de la citerne à une conduite en PVC enfouie dans une tranchée jusqu’au réservoir en béton.
  13. Percer le réservoir en béton pour y introduire la conduite PVC de vidange de la citerne souple.
  14. Amener l’électricité depuis la maison du garde jusqu’au puisard et construction d’un muret supportant le premier poteau d’éclairage LED du site afin de le sécuriser contre toute intrusion nocturne.Placement d’une prise hermétique sur ce muret pour alimenter la pompe de remplissage de la citerne souple.
  15. Placement d’un second poteau d’éclairage à l’extrémité Nord-Est du site et son raccordement à l’électricité depuis la maison du garde.
  16. Remplissage de tous le fossé de cailloux ronds en vue de stabiliser le fossé et ses parois et assurant la filtration de l’eau de pluie avant son pompage vers la citerne souple.
  17. Construction d’un portique d’entrée du site.
  18. Raccordement de l’eau de pluie récoltée sur le toit surplombant le réservoir en béton vers le fossé de la citerne souple grâce à une conduite en PVC enterrée.