La saison des pluies a commencé le 15 août et se poursuivra jusqu’au 15 avril 2018. Après 3 mois de pluie, la citerne est à moitié remplie. En effet, la capacité maximum de 500 m³ est atteinte pour une hauteur de 160 cm. Nous en sommes donc aujourd’hui à 250 m³ (en fait la photo est datée du 24 novembre).
Rappelons ici le principe de cette installation unique au monde. L’eau de pluie tombe sur toute la surface du terrain sur lequel la citerne a été posée (495 m²). Ce terrain a été rendu hermétique à l’eau grâce à une grande bâche couvrant tout le terrain mais aussi le fossé creusé tout autour de ce terrain. L’eau ne peut donc que ruisseler par dessus la citerne vers le fossé qui conduit l’eau vers un point bas où se trouve une pompe immergée dans un puisard qui repousse l’eau dans la citerne souple. Cette eau a été particulièrement bien filtrée par les 35 m³ de gravillons (gros et petits) qui remplissent le fossé. Lors de la saison sèche, les 500 m³ stockés dans la citerne souple seront progressivement libérés pour rejoindre notre citerne en béton enterrée de 63 m³ d’où l’eau sera pompée vers deux châteaux d’eau aériens de 5 m³ ou l’eau est potabilisée grâce à l’adjonction de pastilles de chlore.
Ce gros coussin qui se gonfle de jour en jour est devenu l’attraction de Cibombo et des alentours : on vient voir cette installation unique et même le gouvernement provincial a envoyé son vice gouverneur et des ministres. D’aucuns pensent que l’eau provient d’un pompage dans la nappe phréatique en dessous de la citerne, mais non car celle-ci est située à plus de 200 mètres de profondeur et des forages réalisés, il y a une dizaine d’années, par la Coopération Technique Belge ont échoué à trouver de l’eau, et les forages ont été abandonnés.